Mise en place des canons sur affût.
Rédigé par admin 7îles 2000 - -En 2005, l’association a engagé des recherches pour la réalisation et la mise en place d’un affût pour le canon posé sur le sol sous le fort, en prenant appui sur les études historiques et techniques de MM. Salembier et Sallier-Dupin.
La fabrication des affûts s’est appuyée sur des recherches historiques et techniques, un modèle a été photographié au Musée de la Corderie royale de Rochefort par un bénévole de l’association Sept-îles 2000. Les recherches historiques engagées ont permis de s’assurer que, à l’origine, la plupart des canons du fort de l’île étaient des pièces d’artillerie de calibre 18 montées sur des "affûts de côte"(ou "affûts marins"), améliorant la précision et la cadence de tir, l’installation sur des affûts à quatre roues était assez encombrante. Le support du tube était monté sur des sortes de rail en contre-pente. Cela permettait d’assurer le maintien de la direction du canon, lors du recul et du retour en batterie. Le tout était monté sur un solide pivot, ancré aux Sept-îles sur un bloc de granite. L’orientation de la pièce d’artillerie se faisait rapidement par des leviers directeurs, des roulettes permettant la rotation sur des rails circulaires. Ce type d’artillerie évolua assez peu entre le XVIIe siècle et le début du XIXe siècle (invention de l’obus explosif).
Deux affûts ont été construits, selon des plans anciens, par un membre de l’association M. Jean-Claude Guillerm, ancien mécanicien de la marine marchande, retraité à Buguélès, qui a assuré dans son atelier les travaux de menuiserie et de montage. Son travail, réalisé à titre bénévole, avec l’aide de Jean Le Graet (choix du bois), a permis de construire, avec des plans tracés à l’échelle 1, un affût de canon ayant les caractéristiques suivantes :
Type de bois : chêne.
Poids du bois débité : 700 kilos.
Poids des ferrures fabriquées : 100 kilos.
Poids de l’affût avec pièces de ferronnerie : 800 kilos.
Dimensions de l’affût : 1,72 mètres de long et 0,93 mètre de haut ; largeur avant : 0,68 mètre, largeur arrière : 0,82 mètre.
Dimensions des 2 essieux de roue : 13,6 cm de diamètre.
Couleur de la peinture : « rouge sang + (identique à celle des canons de la frégate de La Fayette, « L’Hermione +, en cours de reconstruction à Rochefort). La couleur rouge a été choisie par référence aux affûts de canons marins.
Type de peinture : glycéro satinée (sous couche minium).
Temps nécessaires aux travaux de menuiserie : 200 heures.
Temps nécessaire aux travaux de ferronnerie : 40 heures.
L’affût a été construit en fonction du calibre 18 du canon situé sous le fort. Les caractéristiques du canon sont les suivantes :
Matière : fonte
Longueur du fût : 2,96 mètres.
Diamètre intérieur : 0,40 mètre.
Bouche du canon : 13,6 cm de diamètre.
Dimensions des oreilles de soutien : 13,6 cm de diamètre.
Poids : environ 2 tonnes.
Dans un deuxième temps, l’association a passé commande à M. Baptiste Le Tiec, maître ferronnier à Langoat (rue de la vieille forge) afin qu’il fabrique, selon les techniques du XVIIIe siècle (recherches de M. Salembier) et selon des plans fournis à l’échelle 1, toutes les ferrures et pièces nécessaires.









31 août. A son humble niveau l'association " SEPT ILES 2000 " veut contribuer à éclaircir les raisons de cette fermeture temporaire. Il ne s'agit en aucun cas d'une quelconque 'brimade' qui plus est en pleine période estivale et de vacances. Il s'agit tout simplement d'une mesure de sauvegarde de l'espèce HALIOTIS TUBERCULATA autrement appelé dans notre TREGOR ORMEAU. La reproduction de ce gastéropode nécessite deux données impératives : la luminosité et l'augmentation de la température de l'eau de la mer. Seul l'été peut offrir simultanément ces 2 données nécessaires. C'est pour cette simple raison que la pêche aux ormeaux est interdite du 15 juin au 31 août, car comme toute espèce, elle doit être protégée durant sa période de reproduction. Si l'ormeau peut vivre jusqu'à une quinzaine d'années, il ne se reproduit que sur une courte période de 2 à 3 ans, ce qui est peu. En effet il ne se reproduira qu'à la taille de 5 centimètres et sa fécondité s'arrêtera vers 8,5 cm ( 7 ans). Il est scientifiquement prouvé qu'à la taille de 9 cm il ne se reproduit absolument plus. C'est d'ailleurs pour cette raison que sa taille minimale de prise est fixée à 9 cm sur la côte nord de la Bretagne, très exactement de l'est de l'Ile et Vilaine au Cap de la Chèvre.
Mais si en règle générale l'accès à l'estran et la pratique de la pèche sont autorisés, il y a cependant des règles précises à respecter. Ces règles d'ailleurs abondantes sont contenues dans divers décrets et arrêtés. Nous avons retenu ceux ci -Décret NÝ 99 618 du 21 décembre 1999 ( Pèche de loisirs ) -Arrêté préfectoral du 30 novembre 2000 ( Pèche dans les estuaires ) -Arrêté préfectoral du 12 novembre 2000 ( Pèche à pied récréative ) Il serait prétentieux de vouloir présenter ici la totalité des réglementations pour chaque espèce pêchable de notre département. Cependant il ressort de ce décret et des arrêtés que 4 questions doivent toujours être posées avant chaque pèche sur estran. Le lieu : est-il ouvert à la pèche ? Est-il en zone insalubre C ou D ? La période : est-elle ouverte, ou est-elle la période de reproduction de l'espèce recherchée ? L'outil de pèche : est-il conforme au mode pèche pratiquée ? Les tailles et les quantités : chaque espèce a une taille minimale de prise et bien souvent une quantité maximale de cueillette. Exemple : L'ORMEAU: LIEU : tous les lieus sont à ce jour autorisés PERIODE : interdite du 15 juin au 31 août TAILLE : 9 centimètres QUANTITE : 20 Unités /jour OUTIL : Crochet dit à crabes. Il en va ainsi pour chaque espèce pêchable, et, chacun doit se renseigner sur les dispositions relatives à sa ou ses pèches favorites.
garnison le 24 mai 1821. Marié et père de deux enfants, il eut un fils qui fit sa fierté. Ce dernier, garde du corps de SM Louis XVIII, compagnie Grammont, fit la campagne d'Espagne avec son Altesse Royale le Prince Généralissime pendant plusieurs mois. Il fut décoré de l'Ordre Royal par Sa Majesté le Roi d'Espagne en personne "pour le récompenser de la bonté de ses services et sur la désignation de ses chefs dont il est honoré de l'estime" comme le souligne l'heureux père. Toujours commandant aux Sept-Iles en 1824, il fut proposé par erreur pour la retraite. Il ne la prit qu'au 1er janvier 1828 et toucha 1140 francs annuels en quatre trimestres payables par le vecteur d'un notaire, en l'occurrence Me Huon à Lannion. De Jean-Robert Buhot, nous ne savons plus rien. Il perçut sa pension quelques années puis vraisemblablement mourut dans l'indifférence et l'anonymat.